Foin
Vous recherchez un fourrage de qualité,
nous vous proposons du foin de la Crau, 1ère ou 2ème coupe, en balles de 30 à 400 kg.
Les livraisons se font sur toute la France en camion-remorque complet.
Pour connaître les tarifs (soumis à fluctuation du marché), n’hésitez pas à nous contacter :
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Depuis plus de 15 ans,
nous nous sommes spécialisés dans la distribution d’un fourrage particulier, pour répondre aux exigences alimentaires des chevaux de compétition. Apportant un bon équilibre nutritif, avec d’excellentes propriétés organoleptiques (couleur verte, odeur agréable, tendresse, propreté), il s’agit du foin de la Crau, cultivé dans le sud de la France.
Sa culture, est née d’un savoir faire ancestral, dans des conditions naturelles exceptionnelles. Malgré des terres pauvres et arides, les agriculteurs de la Crau sont parvenus à tirer un excellent profit du sol : avec la création de prairies naturelles, la mise au point d’un système d’irrigation performant et la plantation de haies en peupliers brise-vent.
La constitution des prairies
A l’origine, les terres sont incultes, gorgées de cailloux et de gros galets. Pour les rendre cultivables, elles sont tout d’abord labourées et nettoyées. Au fil des années, les prairies se constituent avec l’action de canaux.
Le système d’irrigation
Pour compenser le déficit en eau de la région, les prairies sont fréquemment immergées d’avril à septembre. Alimenté par la Durance, ce système de canaux et de barrages apporte une eau riche en limon, constituant une terre fine, légère et fertile.
Les conditions climatiques
Sans le bénéfice de conditions climatiques favorables, la culture du foin de la Crau n’aurait pu avoir lieu. Cette région située à l’est de la Camargue, dans les Bouches du Rhône, où l’ensoleillement est élevé, les étés chauds et secs, et les hivers doux, favorisent le développement des plantes, ainsi que leur récolte. Avec ce climat méditerranéen, la pluviométrie reste faible, puisqu’elle se limite à 600 mm/an environ. Ce manque d’eau se trouve compensé par le système d’irrigation, installé sur l’ensemble de la surface cultivée approchant 12.000 hectares. De plus, l’influence du MISTRAL, vent rhodanien puissant et sec venant du nord et soufflant à l’ouest de Marseille, optimise les conditions de séchage aprés la fauche.
La composition botanique
La composition botanique du foin de Crau est très diversifiée. Poussant sur des prairies naturelles, il est constitué de 30 à 50 % de graminés (dactile, fromental, fétuque, fléole, paturin des prés, raygrass) apportant une partie de la cellulose nécessaire à la ration. Egalement, de 25 à 35 % de légumineuses environ (trèfle violet et blanc, lotier, sainfoin, luzerne, …) réputées pour leur richesse en protéines de bonne qualité, en calcium et en carotène. Puis, de 25 à 35 % environ de plantes diverses (pissenlits, plantain…)
La récolte
La première coupe a lieu à l’approche de la mi-mai. Annuellement, trois coupes sont effectuées, mais seulement le premier et le second cycle répondent aux exigences alimentaires des chevaux. Avec des rendements proches de 7 à 8 tonnes à l’hectare par an, la production du foin de Crau bénéficie d’une AOC, garantissant son origine et sa qualité. Selon le cycle de coupe, la digestibilité du foin varie sensiblement. Il est important d’évaluer le rapport tiges/feuilles afin de la caractériser. Pour la première coupe, les tiges sont longues, ont tendance à se lignifier rapidement, ce qui augmente la teneur en cellulose. En contrepartie, lors du cycle de végétation, la proportion de feuilles diminue. La digestibilité chute donc rapidement. En revanche, la 2 coupe, constituée de repousses, est pourvue en feuilles, plutôt qu’en tiges, permettant un maintien de la digestibilité des graminés et des légumineuses.
Valeur nutritive du foin de Crau
Tout d’abord, le foin de la Crau est prisé pour son excellente teneur en minéraux, surtout en calcium, en magnésium et sodium, parfois le double de celle de bons foins ordinaires. Les valeurs énergétiques et azotées sont voisines de celles de bons foins de pré courants. Enfin, la cellulose brute est faible, par rapport aux autres fourrages, permettant ainsi, d’augmenter sa digestibilité. Ainsi, compte tenu de sa flore variée poussant sur des prairies naturelles, le foin de la Crau est un fourrage de qualité optimum. Davantage préoccupé par son appétence, sa digestibilité et sa composition nutritive que son rendement, nous garantissons un excellent apport fourrager dans la ration du cheval.